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La profession

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« Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. »
(serment de l’avocat)

La profession d’avocat est très ancienne ; dès la Grèce antique, des orateurs talentueux composaient des discours pour la défense des parties au procès.

L’un d’entre eux , Démosthène, nous est resté connu et certaines des plaidoiries qu’il a composées  nous sont parvenues.

Le besoin d’un défenseur devant un tribunal s’est toujours fait sentir : volonté d’avoir recours à un orateur de talent, nécessaire besoin de distanciation car il est souvent difficile de se défendre soi-même, de trouver les arguments les plus pertinents lorsque l’on est impliqué, car la passion trouble une juste analyse des faits et fausse l’argumentation.

L’avocat est donc là pour porter la parole de son client, réfléchir avec tout le recul nécessaire, et construire la défense la plus pertinente.

Au delà de ces raisons traditionnelles, l’environnement juridique est devenu très technique, les lois et la réglementation foisonnent et changent (trop) souvent ; l’intervention de l’avocat, professionnel du droit, s’impose.

Car c’est une erreur que de confondre droit et bon sens :   les situations qui semblent les plus simples peuvent être soumises à des statuts juridiques complexes, ignorés, et seul un professionnel saura invoquer la règle qu’il convient.

J’invoquerai en le déformant pour l’adapter, le serment du médecin, de Maïmonide, pour illustrer ma pensée :
« Éloigne de leurs oreilles les charlatans, l’armée des parents aux mille conseils et les relations en tous genres qui savent toujours tout, car c’est une engeance dangereuse, qui par vanité, fait échouer les meilleurs conseils de mon art et conduit souvent les clients à la confusion et à l’échec. »

Dans ce contexte, l’avocat offre de multiples garanties :

Nous sommes soumis à une déontologie, que fait respecter le Conseil de l’Ordre de chaque Barreau.
Toute personne mécontente de son avocat peut se plaindre auprès du Bâtonnier. Si les faits sont avérés, des sanctions sont encourues, allant jusqu’à la radiation pour les fautes les plus graves. Le serment que nous prêtons exprime bien nos valeurs morales et humaines, traditions dont nous restons les héritiers et les relais.
Le secret professionnel est absolu : chacun peut se confier librement à son avocat en ayant la certitude que celui-ci n’en divulguera rien.
Nous sommes indépendants : notre mission est d’assurer la défense de nos clients, hors de toutes pressions et influences.
Notre responsabilité professionnelle est garantie.
Quelles que soient nos compétences, une erreur peut-être commise : si celle-ci a porté préjudice au client, il pourra être indemnisé par l’assurance professionnelle collective obligatoirement souscrite par les Ordres d’avocats.

Notre formation est solide

Nous suivons un minimum de 4 années d’études universitaires et une année d’études professionnelles (école de formation du barreau).
Les exigences étant toujours plus élevées, les jeunes avocats font le plus souvent des études plus longues encore, approfondissant leurs connaissances par un troisième cycle d’études spécialisées, approfondies, voire un doctorat.

Outre les nécessaires lectures professionnelles auxquelles la plupart d’entre nous s’astreint, nous suivons une formation professionnelle obligatoire continue d’un minimum de 20 heures chaque année.

Auxiliaires de justice, nous sommes une profession libérale et indépendante.

Nos cabinets fonctionnent comme de véritables entreprises individuelles et nous sommes soumis à de nombreuses contraintes fiscales et de gestion : loyers, fournitures, secrétariat, documentation, taxes, cotisations …

Pour assurer notre pérennité, nous devons facturer nos prestations selon un tarif qui, pour un particulier, peut parfois paraître élevé.

C’est cependant un effort qui peut être payant, comme Démosthène le remarquait déjà avec sagesse :

« Ne regardez pas comme onéreux ce qu’il vous en coûte pour vous défendre mais ce qu’il vous en coûtera de ne pas vous être défendu. »

Il n’est pas rare que nous soient confiés des dossiers contentieux dans lesquelles la position du client eut été bien meilleure s’il avait dès le départ consulté un avocat.
Ainsi, après un licenciement contesté devant le conseil de prud’hommes, le litige se trouve circonscrit par les termes de la lettre de licenciement : c’est un principe jurisprudentiel bien établi.

Et celle ci est parfois si mal rédigée, les reproches n’étant pas énoncés clairement et avec précision, que l’employeur se trouvera en très mauvaise position.

Faute d’avoir exposé les frais d’un conseil d’avocat au bon moment, il lui en coûtera davantage en honoraires de contentieux, pour un procès fort mal engagé , outre la condamnation qui, peut être, aurait pu être évitée.

Car si l’image traditionnelle de l’avocat reste encore liée au procès, il joue, notamment auprès des entreprises, un rôle de conseil et de prévention de plus en plus indispensable.

Quelques informations supplémentaires sur la profession sont disponibles sur une fiche/résumé du site du ministère de la justice (qu’est ce qu’un Avocat, comment devenir Avocat).

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