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Au palais de justice, la chasse à l’homme est ouverte

Posté on 4 février 2020
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… Quand le dogme égalitaire démontre sa bêtise.

Trois propositions de mariage en moins d’une semaine … Quel succès !

 

Les élections à l’ordre des avocats au barreau de Melun approchent, et je suis très courtisé par mes consœurs, qui s’arrachent ma présence sur leur  » binôme « .

Notre législateur, toujours plein de sagacité, a voulu que règne partout une stricte égalité hommes-femmes.

Aussi nous a-t-il imposé un mode d’élection très pertinent, adapté à nos réalités : autant d’hommes que de femmes au Conseil de l’Ordre, et une candidature par binôme mixte : un homme, une femme, unis pour la circonstance, élus ensemble.

Quelle intelligence remarquable : alors que la profession s’est largement féminisée, nous sommes maintenant en déficit d’hommes.

 

Ainsi donc, ce n’est pas pour mes beaux yeux que je suis ainsi courtisé !

Dans un barreau composé de près de 70 % de femmes, les mâles se font rares ; on serait presque prêt à prendre n’importe qui, s’il a sa dose de testostérone.

Foin de ses qualités personnelles, de ses aptitudes, de ses compétences, ou de sa motivation, pourvu qu’il en ait !

Il ne viendra pas au conseil de l’ Ordre, n’y fera rien … peut nous chaut, si  c’est un homme !

 

Je me suis toujours méfié des idéologues : tous les moyens sont bons tant qu’on arrive au but.

Je préférerais un conseil de l’ordre motivé et compétent, quel que soit la répartition des sexes : pourquoi pas 80, voire 100 % de femmes, si elles sont appréciées pour leurs qualités et remportent les suffrages ?

 

Mais non, nos politiques font … de la politique.

Il est bon d’être égalitariste, d’assurer la sacro sainte parité dans tous les organes représentatifs, quelles que soient le mode d’organisation, la structure, les besoins, les circonstances.

 

Merdre !    le père Ubu n’est pas mort !

 

 

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